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Miguel Torga
(...) il avait appris que le chemin de l’art est lent et douloureux, et que seuls les efforts acharnés comptent vraiment. Le triomphe viendrait plus tard, s’il venait.
A Criação do Mundo
Il était écrit que je ne serais jamais l’heureux propriétaire de mes actes.
A Criação do Mundo
Fotografia de Miguel Torga a discursar depois de receber o prémio Montaigne

1969 - Prix littéraire Diário de Notícias.
Ce jour-là, le 19 avril, en recevant son prix à Lisbonne, il se souvint d’une histoire de son enfance. Après son examen de quatrième année, qu’il avait passé avec brio, son père lui avait offert un cavaquinho (guitare portugaise à 4 cordes), le premier cadeau de sa vie. Torga, à force d’en jouer, en cassa les cordes et le «cavaquinho» finit écrasé contre un mur, jeté par un homme peu patient face à l’entêtement de son enfant. Le jour où il reçoit le prix, Torga a 61 ans. Il compare la distinction à un cadeau, à une nouvelle guitare, et révèle qu’il a demandé 24 heures pour réfléchir et savoir s’il acceptait ou non le prix. Il l’a accepté en toute conscience, croyant à la joie de son père dans l’autre monde.

1976 - Prix international de poésie des Biennales de Knokke-Heist, qu’il reçoit à Bruxelles, le 6 juin 1977.

1980 - Prix Morgado de Mateus, ex aequo avec le poète brésilien Carlos Drummond de Andrade.

1981 - Prix Montaigne décerné par la Fondation F.V.S. de Hambourg, Allemagne.

1989 - Prix Camões, le prix le plus important du monde lusophone. Il reçoit le prix lors des célébrations du 10 juin à Ponta Delgada, aux Açores. Il est la première personnalité à être distingué par le prix Camões.

1992 - Prix de la vie littéraire de l’Association portugaise des écrivains.
Il reçoit ce prix le 19 mars, à Lisbonne. L’actrice Beatriz Costa, absente de la cérémonie pour des raisons de santé, lui adresse « ses meilleurs vœux pour le Nobel. » Mário Soares, président de la République, souligne l’importance des mots et de l’œuvre de Torga et de sa conscience de la liberté.

1992 - Prix de la Personnalité de l’année 1991 décerné par l’Association des correspondants de la presse étrangère.
Âgé de 84 ans, il reçoit son prix au Casino d’Estoril le 8 juillet.

1992 - Prix Écureuil de littérature étrangère au Salon du livre de Bordeaux.
Il le reçoit à Coimbra, à la mairie, le 14 septembre, avec une présentation de l’écrivain brésilien Jorge Amado, qui déclare que c’est l’immense œuvre de Torga qui honore le prix et non l’inverse. Mário Soares, président de la République, lui remet le prix et souligne l’universalité de l’oeuvre du grand écrivain portugais.

1994 - Prix de la Critique 1993 du Centre portugais de l’Association internationale des critiques littéraires.